Still

Je n’écris plus.

Ça, on peut dire que c’est mauvais signe.

Mauvais signe pour mon équilibre, mauvais signe pour mon univers intérieur, signal faible du débordement de plein d’autres trucs achement prioritaires (mais pas tant que ca) bref, c’est mauvais signe.

Et quand on est encore en capacité d’entendre et de voir ce type de mauvais signe, ben c’est plutôt bon signe.

Oulala cette introduction de fifille complexe.

Bon, je vous dois des News et je ME dois le plaisir de poser tout cela sur mon espace à moi, ma micro nation 🙏.

Premier niveau d’info, le petit d’hom et son développement:

Arf.

J’en suis dingue.

Pas d’autres mots, faut assumer. J’en suis dingue.


Chacun de ses délires, chacun de ses sourires me bouleversent.

Je dois être bien barrée mais j’ai l’émotion à fleur de peau…. Rien ne compte plus que lui, que sa sœur…. Au delà de ma vie il y  a maintenant la leur.

Je vous passe les mensurations, le poids, l’appétit et le développent psychomoteur…. Tout va bien.

Il est radieux à croire qu’il a bouffé un soleil et piqués tous les sourires des quartiers alentours.

Il tente de marcher mais n’y parviens pas encore (omg!! A 14 mois bientôt!😀) donc il court sur sa draisienne ou sur sa trottinette adaptée.

Il a la rage de marcher comme le l’explique sa nounou et il tente tout le temps mais termine souvent sur l’arrière train, un peu frustré.

Deuxième niveau d’info: comment nous allons, nous autres les parents / le couple:

Je ne sais pas pour celles qui ont mon âge (ok, ne vous précipitez pas à lever la main 😉) mais cette première année de mon petit Hom accompagnée de la première phase de mon boulot et ben je suis carbonisée,

Plus de carburant

Pétée  de fatigue 

J’ai le sentiment de tout donner sans plus rien conserver pour ma pomme…..

Fatiguée je vous dis

Bon, en même temps, on l’a bien cherché et à se croire éternellement jeunes, la vie nous rappelle juste que….ben non.

Le petit message, peut être le plus important du jour:

Je continue à vous lire, les pmettes qui attendent d’embarquer, celles qui sont en plein voyage, celles qui viennent d’arriver, celles qui prennent d’autres routes vers la parentalité …. Et quelque chose me frappe à chaque fois:

La Pma n’est jamais loin pour moi, je me sens encore pleinement proche de chacune, chacun.

Ma chair tremble quand je lis vos chemins escarpés, vos chutes me font pleurer et vos espoirs me remplissent d’étoiles…

La Pma reste à mes côtés et je suis à vos côtés. 

Énormes bises à toutes celles que je connais et à celles que je ne peux que lire, qu’imaginer. 

 

Sinon, quoi de neuf ???

Houlahonte

Je n’ose pas regarder la date de mon dernier article.

SI.

La Martinique avec Louis….

La vache… la fausse bonne idée 😉

Bon, depuis, je bosse comme une tarée sur un projet … de tarés et nous vivons notre vie de famille au mieux et plutot vachement bien au regard de nos boulots respectifs, de la classe de seconde de l’ainée …. tout ce petit monde achève le 11e mois de Louis avec beaucoup de mérites.

Certes, nous sommes un peu plus cernés, mes crêmes de jour et de nuit sont montées en gamme de prix vu l’état dans lequel je suis mais nous sommes plutot en bon état affectif, physique et moral.

Je ne me pose jamais la question « dois-je continuer d’écrire ou pas ? » tout comme je ne me dis jamais « mon dieu ! ce blog vire du coté d’un blog de « maman !!! »

Non.

Ce blog est ma micro nation à moi seule, exhutoire et écrin de outes mes émotions et je ne me priverai pas du bien fou qu’il m’apporte en existant.

Ce blog est celui d’un parcours de vie traversé par la PMA mais qui se poursuit sur d’autres aventures aussi.

Et celle d’être maman (again) est bien l’objectif de la PMA donc j’imagine que tous mes fidèles lecteurs trouvent du sens à poursuivre l’aventure à mes cotés.

Je bise ceux qui sont partis du fait que ce blog ne correspondait plus à leurs besoins.

On fait tous ces choix là chaque jour et c’est bien normal.

Aller vers ce qui nous fait du bien.

Pour les news concernant le prtit d’Hôm, les voici toutes fraîches:

Louis a donc 11 mois le 04/08, pèse ses 10,5 kgs, exhibe fiérement ses 6 dents et râle comme un perdu à cause de toutes celles qui ont décidé de sortir par paquets de quelques unes à la fois…

Louis est un petit garçon qui sourit tout le temps (et ceux qui l’ont vu encore ce soir peuvent en témoigner)… Il est charmeur (surtout envers les dames) et rigole très facilement.

Louis mange et aime ça, sa nounou ayant démarré le couscous ces derniers jours et mes purées intégrant désormais des viandes cuites au grill, parfumées…. bref Louis s’engage sur la grande route des plaisirs avec beaucoup d’entrain !

Louis fait partie de la communauté des gens qui aiment la position assise mais ne comprend pas le « quatre pattes »…. il est assis tout le temps, fait des tours très rapides sur lui même, se hisse debout dès qu’il le peut mais ne délire pas à quatre pattes.

Pas son truc.

Louis grimace

Très minutieux, il passe de longs moments sur son tapis avec nous à coté à regarder tous les détails de chacun de ses jouets, à le manipuler, le passer d’une main à l’autre sans arrêt bref, les objets le fascinent.

Il entre dans une période où il me réclame beaucoup, a besoin d’être rassuré (aïe, il commence à piger que le monde, le vrai, c’est pas si cool…)

Il déborde d’amour, ses yeux sont des torrents d’émotion pure et quand je le tiens contre moi…. je suis entière et terrifiée qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit…

Je vis depuis 16 ans la même sensation avec ma grande fille. Je suis du genre un peu fusionnelle.

Ce sentiment total et unique… cet individu est une partie de moi… photo à l’appui:

Louis c moi

Oui je sais que je suis heureuse dorénavant avec ce sentiment que grâce à eux deux, je vis en 3D, je ressens plus et je comprends mieux de quoi il s’agit lorsque l’on me parle de l’amour.

Le vrai, l’inconditionnel.

Celui que j’ai et que j’aurai toujours pour eux deux

Processed with Moldiv

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La Martinique avec Louis

Enceinte de quelques mois, j’apprenais que ma sœur aînée allait s’installer pour deux ans avec sa femme en Martinique.

Immédiatement, une riche idée a fait son chemin…. Pourquoi ne pas aller lui rendre visite pendant deux semaines lors de vacances scolaires avec Inès (la grande fifille de presque 16 ans) et Louis qui aurait alors quelques mois ?

Oulala…. Riche idée que l’on a plutôt lorsque le futur bb est encore au chaud au creux de nous….

Riche idée qui va en s’éloignant lorsque le bb est là, mobilisés que nous sommes par notre vie en évolution avec un nouveau né…. J’avais presque oublié jusqu’à très récemment que l’on allait s’embarquer dans cette aventure….

Pourquoi penser à ce magnifique voyage comme à une grande et belle (dose d’emmerdes) aventure ? 

Parceque la Martinique, c’est à 8h de vol de paris…. 

8h….Une journée entière …..

Une grande journée démarrée par quelques heures de plus en amont à l’aéroport…

Une journée passée dans une bulle d’acier propulsée à plus de 750km/h à des centaines de mètres d’altitude et pendant plus de 6h au dessus de l’océan sans parler des fous barrés dépressifs aux égos surdimensionnés qui veulent mourir seulement en emmenant 150 personnes avec eux… (on sent bien celle qui flippe en avion non ??)

Une journée entière passée dans quelques mètres carrés avec un (magnifique/adorable/tout mignon) Bebe de 7 mois mais de prés de 10 kg / 75 cm sur les genoux…. 

Pourquoi sur les genoux ? Parceque le dit bébé ne loge plus dans les nacelles prêtées par les compagnies aériennes..trop balèse….et que payer une place adulte pour un tout petit bébé, ça frise la démence…

Autant dire que je n’avais plus du tout envie de partir…

Autant dire que chez moi, ce genre de « pas envie », ça se voit pas mal….

Aucune valise prête la veille….

Seulement les essentiels pour le bien être d’un bébé dans une île peuplée aussi de moustiques porteurs d’une fucking maladie et pour un climat de plus de 29 degrés (je donne ma liste de produits chercjés/choisis/testés si vous en avez besoin).

On la sent bien là ma mauvaise foi, mon absence totale de motivation…. Ma trouille aussi en fait.

Alors le vol était assez proche de l’idée que je m’en étais fait..une galere… 

Notre bébé est (totalement objectivement et de l’avis de tous) une merveille de douceur et de calme donc il n’est pour rien dans cette galere)…

Je me sens déjà un peu claustrophobe en temps normal lorsque je prends l’avion mais c’est sans comparaison avec cette sensation d’arriver dans une rangée destinée à des enfants de moins de dix ans (ou à Thyrion Lannister et ses potes de petit taille;) ) avec un bébé sur les genoux.

Je ne vous décrirai pas l’impossible repas si ce n’est en décalé (j’ai mangé à 16h, en état d’hypoglycémie avancée) car utiliser sa tablette pour y poser le plateau repas (degueu) est une hérésie avec bébé qui joue avec ses pieds et ses mains.

Je ne vous décrirai pas non plus mon malaise de maman à la mine défaite lorsque bébé hurle parcequ’il ne parvient pas à s’endormir…. Notre fils ayant plus besoin de sommeil que de manger, il pleure seulement lorsque les conditions ne sont pas réunies pour son super dodo…. Autant vous dire qu’elles ne sont pas réunies dans notre cas à ce moment là…. Je parcourrai cet avion de long en large, bébé triste et pleurant dans les bras…. prenant bien soin de stagner prés de ces deux pouffiasses rigolardes qui semblaient calculer mon âge et s’offusquer que je sois la maman de ce sublime petit bout d’homme…. Vous me trouvez parano? Tant pis…….. elles ont pris cher et j’espère pour elles qu’elles sauront ranger leurs regards de merde / dédaigneux / bourrés de jugement la prochaine fois…. Bref….. 

We dit it…..

  

 

Arrivés à bon port, soulagés de sortir de cette taule en tôle….. Nous sommes happés par la chaleur….. 29 degrés à l’ombre…. Une chaleur moite de folie… Bébé en body Marcel immédiatement et nous, tout rouges et les yeux cernés, dormant debout, hagards et prêts à tout pour une heure de sommeil ….

A cette heure ci, 2 jours après cette arrivée triomphante, le bébé est là, à côté de nous, endormi dans sa yoyo babyzen (la seule poussette autorisée en bagage à main en cabine, une super géniale poussette)…. Il nous fait sa première vraie maladie à 7000 bornes de la maison… Et nous sommes dans la salle d’attente du médecin….blindée…. depuis plus d’une heure trente.

Fièvre, sommeil entre coupé, se tord l’oreille…. Tous les signes d’une première otite….

Je vous raconterai la partie sympa, celle des plages, du poisson grillé et de nos coups de soleil avec un billet dédié aussi au voyage retour….. 

Bises à vous tous et toutes !

   

 

L’adaptation ou comment j’essaie de ne plus saigner du dedans…..

Bon, c’est bel et bien parti…. La bulle de la PMA se referme sur un petit amour et ses parents, gavés de bonheur (après l’effort,…)….
La bulle de ce projet de fous dans lequel on cumulait à peine 17% de taux de réussite (facteur âge de la mère + oats du père) se referme sur cet enfant adorable, beau comme un ange (photo en dessous, histoire de vérifier mon objectivité auprès de vous) et sa mère qui repart travailler.
Rien n’est neutre dans la phrase qui précède……
C’est bel et bien une bulle dans laquelle je me suis enfouie, protégée par toute une communauté de pmettes qui se soutiennent et s’encouragent, se comprennent et s’écoutent… Une bulle d’obnubilation (la vache, le mot de fou) car lorsque je me lance dans un projet, j’y vais plutôt en mode « à fond » quitte à littéralement « boucler » sur le sujet….. Une sorte de dragon/pitbull qui a chopé un morceau de bois et qui ne le lâchera pour rien au monde.
Ces tentatives en PMA sont bien des projets de fous car vous savez toutes et tous à quel point on s’engage physiquement, moralement, affectivement dans ces essais, dans ces rêves d’enfants….. Et vu les souffrances générées aussi tout au long de nos parcours, il faut être déterminés et …,un peu fous pour se lancer…. C’est ce type de folie qui permet aussi la réalisation de grandes et belles choses donc Vive cette folie courageuse !
Nous avions bel et bien des stats de taux de réussite de marde pour nous accompagner tout au long de ce parcours et…ça a marché donc Hope!!!!! Espoir!!!!! Pour toutes celles qui s’engagent dans le voyage…. Tout est possible, si, si….
Ce bebe tant rêvé est bel et bien beau comme un ange non ?

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Et enfin, sa mère retourne travailler…. Ok ça peut sembler une info à deux balles mais pour moi qui ait fait un chemin si particulier vis à vis du travail, de mes différentes professions et du choix que je voulais faire dans ce sens pour les années à venir, et bien c’est tout sauf un sujet neutre…..
Éduquée et élevée par des parents syndicalistes/révolutionnaires et brillants, je suis née au monde du travail comme une professionnelle de la vie associative, de l’aide aux autres et j’ai baignée dans des valeurs humanistes qui m’ont conduite à créer et diriger pendant de nombreuses années des établissements ayant pour finalité l’insertion de personnes en difficulté. Souvent des projets fous, des réussites collectives et des parcours de vie apaisés….
Au détour de la trentaine, j’ai voulu me rendre compte de ce que le monde de l’entreprise avait à m’apporter, à quel point nous autres acteurs du social et du monde associatif étions « protégés » dans notre bulle et devions y faire « nos armes »….

Bullshit.

Le monde associatif est un monde de l’entrepreunariat mais alors vachement plus complexe et qui demande autrement plus de qualités que celles possédées par bons nombres des DG que j’ai croisés lors de ma vie professionnelle de consultante….

L’entreprise m’a appris beaucoup de choses et y compris à faire le choix…. d’en partir.

C’est ainsi que j’ai démarré notre parcours en PMA: je venais de me libérer du dernier cabinet de conseil dans lequel je travaillais, manager intermédiaire « crabouillée » sous les injonctions paradoxales, les enjeux persos des uns et des autres avec une équipe au milieu de tout cela qui se battait chaque jour pour trouver la motivation de continuer… et de bien faire son travail.

Quand vous avez vu ça dans une entreprise, vous avez quasiment « vu » ce que vivent pas loin de 80% des entreprises de France et de Navarre.

Et j’ai 41 ans, besoin de retrouver du sens à ce que je fais.

Alors de reviens sur mes pas.

Le monde associatif m’accueille à nouveau et j’y retourne près de 10 ans après.

Plus tout à fait la même et pas tellement différente 😉

Sauf qu’avant, il s’agit de procéder à l’adaptation de Monsieur BB auprès de son assmat.

Une femme adorable, bienveillante et qui a eu le mérite de survivre à mon recrutement de mère stressée et déjà torturée de devoir confier son enfant 🙂

Lorsque j’ai su que je retournais travailler début Mars, mon utérus s’est à nouveau mis à se contracter… si, si……. je somatise un chouïa je sais…..

Et ça n’a pas arrêté depuis. Incroyable.

Je saigne du dedans, je pleure au dehors… Bref, je ne m’attendais pas à ce que cette étape soit si violente pour ma pomme.

Je pensais gérer l’adaptation de mon fils et je gère la nôtre.

Grosse pression en + pour ne pas trop lui faire ressentir mon mal être… ce qui n’arrange bien sur pas nos affaires car lorsque votre enfant (auquel vous ne pouvez juste rien cacher de vos émotions) saisi que cette période ne vous fait pas de bien à vous aussi, ça rend les choses plus laborieuses pour tout le monde…

Du coup, le petit est « précoce » et pleure lorsqu’il constate que je ne suis pas là… Il va avoir 6 mois.

C’est tôt (cf. angoisses de la séparation 8/9 mois).

Je le récupère après une petite heure et il baigne dans ses larmes, inconsolable avec sa nounou toute tendre et caline mais rien n’y fait… il lui faut les bras et l’odeur et le tout de sa mère…..

L’égo pourrait surkiffer cet état de fait: « wouaou, voyez à quel point il m’aime et à quel point je lui suis indispensable…. »

Le problème c’est que l’on parle d’angoisse et de peine, de larmes et de douleur.

Et là, mon égo n’a pas le droit de vote.

Du coup je ravale mes propres larmes, je rassure autant que je peux…. et je rentre prendre ma passiflore pour mieux dormir, mon homéopathie pour me détendre bref, tout ce qui va pouvoir m’aider à traverser ce pont est le bienvenu !

Demain matin, grosse matinée.

Monsieur BB va passer la matinée sur place.

Quoi qu’il arrive, il va devoir absorber un tout petit peu plus sa frustration ses larmes.

Je ne dois venir le chercher qu’en fin de matinée.

Torture.

Je vous raconterai car, oui, je l’avoue, ce billet m’a fait du bien……….

Je vous embrasse toutes et tous (si, si, des garçons lisent ce blog 😉

Sortir de la bulle

Louis dort.
Il est là, repus, écrasé par la suavité de son sommeil.
Je baigne avec lui dans cette lumière douce qui filtre les persiennes baissées.
C’est un moment suspendu, calme comme je n’en connais pas d’autres.
Je suis débordée de lenteur, de paix et je pourrai même m’endormir assise sur ce fauteuil.
C’est un de ces innombrables moments dans lesquels j’ai vécus ces 5 derniers mois depuis sa naissance.
Routine et rituels, éclats de rire et grognements de fatigue…. Vivre ces instants qui se répètent chaque jour m’a protégé de la vie du dehors, de la question de mon rôle social au delà de celui de mère et de femme aimante.
J’ai vécus volontairement dans cette bulle pleine d’amour pendant ces 5 mois et je sens maintenant la fin de ce cycle approcher.
Candidate sur un poste dont le projet m’a (enfin) intéressée, je vais participer à mon 3ème et dernier entretien ce soir avec un des élus de la ville concernée par ce projet.
J’en ai mal au ventre.
Ça gueule là dedans à l’idée de laisser Louis avec une autre.
Ça se déchire et ça saigne en imaginant ce premier matin où je tournerai les talons…. Le laissant <del>l’abandonnant</del> derrière moi.
Je pleure par anticipation et je voudrai que ces instants ne s’arrêtent finalement jamais.
Puis je me souviens, parvenant à m’extirper de ma crise egocentrée, que je ne suis pas irremplaçable et que surtout, Louis va profiter pleinement de ces prochains changements. Il va grandir à travers cette nouvelle étape de notre vie à tous.
Alors je souris et je regarde, là dehors…. ce moment s’avance… je vais devoir aller me préparer.
Je pense à ce 3ème entretien, me dit que je suis prête…..
Alors….. Advienne que devra ce soir !
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Voeux

Constat au détour de la crise de la quarantaine (ma part masculine): Écrire fait partie de ce que j’aime le plus.
ET
Comme toutes les pmettes grimpées dans le train j’ai eue cette sensation d’être en cavale après un braquage,
ET
Comme beaucoup, j’ai eue cette peur de dingues impossible à éradiquer et pour moi, ça a duré toute la grossesse.
Pour tout vous dire de cette déraison, je me disais même que la surdité n’étant pas détectable lors des échos qui étaient juste parfaites, notre fils serait sourd… Bien perchée l’ex pmette…..
Finalement une pmette surtout habituée à dealer avec les mauvaises nouvelles, les coups du sort et même si je ne lâche jamais rien (pmette version pitbull), j’ai des bleus malgré tout, je souffre et je pleure bref, on se bats mais bordel qu’est ce que l’on encaisse aussi..
ENFIN en cette fin d’année Et comme de nombreuses pmettes passées du côté de la maman comblée, je me suis interrogée sur l’intérêt de ce blog aujourd’hui.

Et j’y reviens: j’adore écrire.

Ce blog est un souffle, un cri parfois et de temps en temps un fou rire.
Cet espace est pas mal lu, suivi, fouillé et je me rends compte qu’il conserve l’utilité que je rêvais de lui donner en l’inaugurant il y moins de deux ans: être utile aussi à d’autres.
Car il est la preuve irréductible que la Pma fonctionne dans des situations assez mal barrées : lui oats et moi > 40 ans = < 17% de chance de succès
Et rien que pour l'espoir qu'il autorise à chacun et chacune, il restera actif encore en 2015.

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Bien sur, des news de notre étoile y apparaîtront car notre fils est la finalité de toute cette lutte, de toutes ces épreuves et je compte bien lui offrir la version reliée de cette belle histoire dont il est le héros un de ces jours…
J’espère que rien de tout cela ne sera blessant pour les couples qui se battent encore aujourd’hui….. J’espère que ces parcours ayant aboutis à ce rêve que nous partageons tous n’apporteront que de l’espoir et pas trop d’amertume. Mais même si c’est le cas, je comprendrai et je ne le prendrai pas trop pour nous qui ne serions alors que de modestes surfaces de transfert de douleurs et de peine.
J’ai été fataliste avant de me relever, j’ai cru ne jamais arrêter de pleurer et aujourd’hui je sèche les larmes d’un enfant qui a parfois du mal à s’endormir …. Voilà mon souhait le plus cher pour l’année 2015: je souhaite que vos larmes ne coulent plus si ce n’est du bonheur de rencontrer votre enfant, je souhaite que votre prochaine fiv /iac soit un total succès, je souhaite continuer à voir se réduire la liste des galérien(ne)s dont je lis les blogs depuis 2013….. Bref, je vous souhaite à toutes et tous (on ne vous oublie pas messieurs) une formidable fin de parcours du combattant, l’arrivée de votre train perso et tout le bonheur possible.

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L’enfant qui nous fait grandir

À presque trois mois, notre (sublime/brillant/tellement éveillé) BB nous a déjà faits grandir…. Oui, je sais, c’est le monde à l’envers et ‘vla ti pas que maintenant, on va en plus leur coller l’éducation de leurs parents à ces pauv’ petits…..
Ben en fait, je vous assure que quoi que vous puissiez croire, même si vous êtes là en tant que parents pour garantir la sécurité physique et affective de votre progéniture, c’est bien elle qui vous fera grandir… J’ai vécu et je le vis encore avec ma fille aînée (15 ans), je le vérifie à nouveau avec Louis (3mois).
Je vous passe les détails de notre vie de (jeunes?…nan…..) parents (re débutants) et nos galères tellement intéressantes concernant les tailles de tétines, le type de lait (intéressant, on pourra en reparler avec certains si intéressés puisque on a choisi un lait végétal sans protéines de lait de vache) et autres maux du tout début de vie (reflux, œsophagite etc).
Ce qui est certain c’est que pour peu que l’on ait de l’attention, de l’écoute et que l’on ne considère pas un bébé comme uniquement un tube digestif relié à quelques fonctions cognitives primaires, on peut/doit en apprendre/prendre beaucoup sur soi au travers de cette expérience de vie.
Je suis une éternelle angoissée et bien je peux vous dire qu’un nouveau ne peut soit beaucoup vous apprendre à vous calmer et prendre du recul soit vous envoyer dans les tréfonds de vos angoisses les plus primitives …. Si louis ne termine pas des biberons, je commence d’abord par être morte d’inquiétude et je pense d’abord aux pires pathologies qui peuvent exister….pour ensuite entendre une petite voix (celle de mon Hom) me dire (avec patience pour la 20ieme fois) « fais lui confiance, il sait de quoi il a besoin… Il va bien…. »
Nous, parents parfois totalement débiles sommes si souvent à l’origine d’erreurs et d’incompréhension que nous créons souvent nos propres écueils (j’ai des anecdotes dans ce genre nous concernant donc je peux en parler)….
Bref, je vous le dit en direct de la chambre dans laquelle il fait une sieste du matin (« ca ne fait pas trop longtemps qu’il dort là? Il ne réclame pas à manger, c’est bizarre non ? »….), nos enfants nous aident finalement a peut être devenir de meilleurs adultes humains….. En tout cas, n’hésitons pas à saisir cette opportunité pour nous améliorer à leur contact.
Bises à tous et toutes, je vais essayer de venir poster quand même un peu plus souvent 😉